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Le Gulf Stream

Depuis plus d’un an, la Terre du Futur a essayé de démontrer que le Gulf Stream se portait très mal. Après des questions, des réponses ont été apportées.

Voici la chronologie de cette recherche sur le Gulf Stream qui pourrait bien changer le climat du pourtour Atlantique. Ici les intervenants ont apporté de la rigueur, de la lucidité et de la connaissance. 

Par le passé bien des périodes climatiques mouvementées ont déjà eu lieu. 

Nous vivons en fait depuis 10 000 ans une période anormalement stable, et que la normalité est en fait l’instabilité. Jean Seb
Ce type de période est elle à craindre dans le futur ou bien est elle pour aujourd’hui ?

171204 – Si le Gulf-Stream s’arrête ou ralenti fortement et si l’on en croit ce qui est dit, le continent nord européen serait le plus « touché » – ( avec un froid spectaculaire ) – le Nord Est canadien et americain aussi, et il y aurait d’eventuelles repercussions sur le nord asiatique. Mitch

Jusqu’à mai 2005, il était très mal vu de parler de l’arrêt du Gulf Stream chez les météorologues sans être qualifié de noms d’oiseaux.

BRUXELLES 08/05 (BELGA) = Les scientifiques qui étudient les changements climatiques ont découvert les premiers signes d’un ralentissement du courant marin Gulf-Stream, qui maintient la douceur des climats en Europe occidentale, annonce dimanche le « Sunday Times ». Cette conséquence de l’effet de serre est un signe précurseur d’une réduction spectaculaire des températures. Ce courant marin apporte de l’eau issue de la partie méridionale de l’océan atlantique vers l’Europe du Nord. Cette eau, réchauffée par le soleil tropical, a un effet bénéfique sur notre climat. Mais les « cheminées » gigantesques qui permettent aux eaux froides d’être remplacées par les eaux chaudes venues du sud semblent, ces derniers temps, avoir complètement disparu à la suite du réchauffement du climat. (NLE)

Peter Wadhams : « jusque récemment nous trouvions des ‘colonnes géantes en mer où les colonnes d’eau froide et dense descendaient de la surface au fond de la mer à 3.000 mètres de profondeur, mais elles ont maintenant presque disparu, ».

« L’eau froide descendue vers les profondeurs était remplacée par de l’eau chaude arrivant du sud, ce qui maintenait la circulation. Si ce mécanisme ralentit, cela signifiera que moins de chaleur atteindra l’Europe. »

Un tel changement pourrait avoir un impact grave sur la Grande-Bretagne, qui se trouve sur la même latitude que la Sibérie et devrait donc être beaucoup plus froide qu’elle ne l’est actuellement. Le Gulf Stream apporte 27.000 fois plus de chaleur aux rivages britanniques que ce que l’alimentation en énergie de toutes les nations ne pourrait produire. Il réchauffe la Grande-Bretagne de 5 à 8°. Rapport de Vienne de fin Avril 2005.

180505 Une équipe de recherche de l’Université Autonome De Barcelone et de l’université de Cardiff a prouvé pour la première fois que la circulation océanique dans l’hémisphère méridional, dans le passé, a été adaptée aux changements soudains du nord. La recherche éditée aujourd’hui dans Science permettra à des prévisions plus précises d’être faites sur la façon dont les océans réagiront au changement de climat. Les scientifiques ont observé qu’à plusieurs périodes dans l’histoire quand la température a augmenté dans l’hémisphère nordique, l’hémisphère méridional a écrit une période de refroidissement, qui crée une diminution de la quantité de l’eau profonde transportée à l’Océan Atlantique du sud. Zat http://earthobservatory.nasa.gov/

190505 Les changements de la circulation océanique ont pu mener aux changements régionaux rapides du niveau de la mer et à des conséquences principales de futurs changements de circulation océanique. Cela apporterait un changement du niveau de la mer. Ceci est démontré dans une nouvelle étude, par des scientifiques de l’institut de Potsdam pour la recherche de l’impact du climat en Allemagne, ce qui a été édité dans la question récente de la « dynamique du climat ». Ils ont étudié le scénario d’un arrêt possible de la circulation atlantique et ont trouvé que ceci ferait monter jusqu’à un mètre le niveau de la mer sur les côtes autour de l’Océan atlantique nord, alors que le niveau de la mer redescendrait dans l’Océan atlantique du sud. Zathttp://www.pik-potsdam.de/

200505 L’arret du gulf stream à nos latitude ne veut pas dire que le courant en général est arrété il y a simplement une déviation de ce courant qui tournera à hauteur de l’Afrique et qui ne montera plus au nord de l’Atlantique . Zat

250505 Alain Coustou a avancé une théorie que je trouve excellente : on ne peut nier que le gulf stream a ralenti sevèrement ces derniers temps, et donc bien qu’il fonctionne toujours en partie, il est relativement plus lent. Cela pourrait avoir un impact : les eaux très chaudes partant du sud vont mettre beaucoup plus de temps pour partir et remonter vers le nord, ce qui implique un anomalie chaude au point de départ (mer des Caraïbes). Parallèlement, les eaux froides du grand mettent aussi plus de temps à descendre, d’où une anomalie froide vers le Groenland (et hop la banquise qui s’étend…).
Une conscéquence importante est que les eaux qui vont remonter ont attendu plus longtemps sous les tropiques, et elles seront pas conséquent plus chaudes. Tout comme, pour la même raison, les eaux qui vont descendre seront plus froides.
Les contrastes thermiques vont largement s’amplifier; cela va coïncider avec une augmentation non négligeable des phenomènes violents comme les orages, les cyclones et les tempetes; cela coïncide avec les prévisions de la NOAA qui prévoient bien plus de cyclone que la normale cette année, ou plusieurs prévisionnistes saisonniers qui soupconnent un été et un automne a « remous ».
XIII

L’année 2005 fut l’année la plus intense depuis les relevés météo du XIX eme siècle.

230605 1° Savez vous que le taux de CO2, qui provoque l’effet de serre, est passé de 280 ppm à 382 ppm en 2004 et qu’il progresse de 2 à 3 ppm par an ? Savez vous que la plupart des climatologues et paléo-climatologues, considèrent, non pas dans un raisonnement spéculatif, mais dans une approche fondée sur des faits ayant existés, que au delà de 400 ppm, un basculement climatique peut se produire à chaque instant ? Cela est arrivé plusieurs fois dans l’histoire de la terre.
2° Savez vous que la fonte des glaces et du permafrost libère du CO2 supplémentaire, et qu’il accélère l’effet de serre, accélérant le calendrier tant redouté, et nous laissant que quelques années (et non décennies) avant ce saut dans une tragédie possible ?
3° Savez vous que, il y a 8 200 ans, à l’époque du Dryas récent, la température à augmenté de la même manière, et que, brutalement, l’arrêt du gulf stream a plongé l’hémisphère nord dans une période quasi glaciaire, enlevant toute forme de vie humaine satisfaisante au delà du 45ème parallèle, c’est à dire au nord de Bordeaux ?
4° Savez vous que la stratosphère perd 0.6° par an, que le refroidissement des hautes couches est proportionnel à l’augmentation de l’effet de serre et de la température sur terre ?
5° Que croyez vous qu’il puisse arriver si les basses couches, chargées de chaleur, d’énergie énorme, communiquent le moment venu ?
On ne parlera plus de réchauffement climatique, mais de basculement.
Jean Seb

220605 L’inversion du Gulf Stream : La raison de cette hypothétique inversion: deux chercheurs viennent d’évaluer que 19 000 kilomètres cubes d’eau non salée, et froide, ont déferlé dans l’Atlantique depuis 40 ans –résultat de la fonte des glaces du Groenland. C’est énorme. En théorie, ça pourrait être suffisant pour donner un coup de froid au Gulf Stream. Jean Seb Extrait de : La science d’ici et d’ailleurs.

250805 Le « combat » du froid contre le chaud. Spontanément, on se dit que le chaud l’emporte. Or, les chercheurs les plus avertis sont perplexes, et ont du mal à comprendre. En effet, à titre d’exemple, « L’immense inlandsis des Laurentides, qui s’étirait sur quelque 13 millions de kilomètres carrés, s’est formé à la faveur de rétroactions plus ou moins semblables à celles que l’on observe actuellement dans l’Arctique, mais opérant en sens inverse ». Cela veut dire que, contrairement à ce que l’on pourrait spontanément croire, le réchauffement a produit ensuite la formation de glaces suffisamment pour renverser la tendance, et provoquer ensuite une période glaciaire. Jean Seb

Cela serait également une affaire cyclique :

270805 Même si nous sommes quelques uns à annoncer un refroidissement possible du à des variations de l’activité solaire, il faut savoir que ce peut être aussi un élément déclencheur, actuellement nous nous retrouvons dans une configuration identique à celle de la veille du petit age glaciaire appelé aussi minimum de Maunder, qui a eu lieu il y a 360 ans, or ceci correspond exactement à deux cycles d’un mouvement du soleil autour de son barycentre qui est de 179 à 180 ans. Cela correspond à un des cycles constatés, pour resumer le premier est le cycle de Schwabe, 11 ans en moyenne, le plus connu qui correspond d’ailleurs à la durée de revolution de Jupiter, planete qui represente plus de la moitié de la masse de toutes les planètes du systeme solaire. Ensuite le cycle de Gleissberg, durée contatée entre 80 et 90 ans. Puis le cycle de Suess qui nous interesse dont nous avons determiné que la periodicité était étrangement identique à celle du cycle du barycentre du systeme solaire. Torrent

Nous l’avons donc compris, le Gulf Stream se porte mal. Le combat du chaud contre le froid est entamé.

Un changement climatique peut arriver très rapidement : Un changement climatique brutal peut arriver en une seule année

La méditerranée peut aider l’orientation du Gulf Stream a changé de cap et à redescendre le long des côtes africaines

Depuis 1 an les médias se sont pris de passion pour le Gulf Stream

le 20 novembre 2005 : L’OTAN avertit que le réchauffement global pourrait déclencher un brusque changement climatique apportant un fort refroidissement sur l’hémisphère Nord

Le 01 décembre 2005 : Une nouvelle étude note que le débit du Gulf Stream aurait diminué de façon significative, ce qui pourrait entraîner un refroidissement climatique majeur en Europe

C’est la revue scientifique britannique Nature qui a publié le 1er décembre les résultats d’une étude menée par Harry Bryden, Stuart Cunningham et Hannah Longworth, du National Oceanography Centre, de Southampton.
Régulièrement (1957, 1981, 1992 et 1998) des navires de recherche et des capteurs effectuent des sondages près du 25e parallèle pour connaître la température de l’eau, la pression, la salinité, la vitesse et la direction des courants de surface et du fond des océans. Ainsi, ils obtiennent une mesure de l’intensité du Gulf Stream. Ces données valables pour 2004, enregistrent depuis 1957 une baisse de 30% du débit la dérive nord-Atlantique qui est passé de 20 millions de tonnes d’eau/seconde à 14 millions de tonnes d’eau/seconde. Si le Gulf Stream, en surface, évolue peu, les courants de retour les plus profonds auraient diminué de 50%. Ces résultats se retrouvent dans certaines simulations océaniques mais dans des proportions plus modestes.

L’océan joue un rôle majeur dans le re équilibrage climatique

Le 02 février 2006 : Les propos de Bill Clinton sont sans équivoques : Clinton a appelé à « un effort global  et sérieux pour développer des futures énergies propres » pour éviter le début d’une autre période glaciaire.

« Au lendemain de la Conférence sur le climat de Montréal, c’est une question écologiquement incorrecte. Mais comment taire le témoignage qu’expose Brigitte Van Vliet-Lanoë, Après avoir sillonné l’Islande, la Sibérie et le Canada, elle a acquis la conviction que nous ne sommes pas guettés par la canicule permanente, mais bien par le froid et la glace.

15 avril 2006 : Dans les années 1990 plusieurs climatologues (Leroux, 1993; Gachon, 1994; Litynski, 1994) ont publié des travaux qui indiquent clairement que l’évolution réelle du climat n’est confirme pas les résultats obtenus par les modèles basés sur la théorie de l’effet de serre. J. Litynski a suggéré que l’évolution de la température de l’Atlantique Nord Arctique peut être un signal du future refroidissement de l’hémisphère nord. La conclusion de cette théorie est évidente: un réchauffement initiale met en marche le mécanisme qui provoque la diminution du Gulf Stream et ensuite donne le refroidissement.

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